L'aide aux aidants familiaux...un besoin, un droit

Publié le par Hélène Ripolli

 
2 millions de personnes en France sont l’aidant principal d’une personne. Cette aide au quotidien est assurée majoritairement par le cercle familial resserré : conjoint, ascendants, descendants et essentiellement par des femmes. Le besoin de répit prend des formes très variées en fonction de l’organisation familiale et des situations vécues. Il doit exister très tôt pour permettre à chacun de s’épanouir et éviter ainsi que la cohabitation avec l’enfant, l’adolescent, l’adulte handicapé ne soit synonyme d’exclusion sociale
Un droit de solidarité nationale :
la loi pour l’égalité des droits et des chances de la personne handicapée du 11 février 2005 instaure un droit à compensation pour chaque enfant , chaque adolescent et chaque adulte handicapé et à une organisation de vie autour des principes de non-discrimination et d’accessibilité. La circulaire DGAS du 12 mars 2005 de l’accueil temporaire cite cette forme de soutien comme une aide aux aidants familiaux. 

 "Pour répondre à une urgence (impératif professionnel, hospitalisation de l'aidant) ou à un besoin de s'aérer (aller au cinéma, pratiquer un sport), pour que la cohabitation  avec l'enfant, l'adolescent, l'adulte handicapé  ne soit synonyme d'exclusion sociale, ni d'épuisement moral"

 

Publié dans Le projet

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